En France, adopter est maintenant une réalité pour les couples du même sexe. Et ce n’est pas trop tôt ! Depuis le temps qu’on attendait ça, on peut enfin se dire que la loi a fait des progrès pour donner les mêmes droits à tout le monde.
Alors, il y a bien des particularités qu’il faut considérer avant de se lancer dans une adoption homoparentale. Pour ceux qui voudraient se lancer, je vous donne les grandes lignes afin que vous puissiez savoir à quoi vous attendre.
Peut-on adopter si on est gay ?
Bien sûr que oui ! Et ça pour la simple et bonne raison que la loi interdit le refus d’adoption sous prétexte qu’il n’y a pas de référent des deux sexes. À la base, c’était surtout une loi qui protégeait les droits des célibataires à adopter.
Mais comme les lois sur le mariage gay ont évolué depuis, je peux dire que cette initiative sert bien dans les deux cas. Il faut tout de même noter que ça n’a pas toujours été le cas puisqu’il y a eu plus d’une affaire où l’adoption a été refusée parce que l’adoptant était gay.
Les deux types d’adoption homoparentale
L’adoption homoparentale en France se base sur deux types de procédures qui sont l’adoption simple et l’adoption plénière. La première consiste à ajouter un lien de filiation. Pour les couples gays, il n’est cependant possible de prendre cette option que si l’enfant à adopter appartient à votre compagnon.
Pour ce qui est de l’adoption plénière, elle n’est pas valable, car il s’agirait de briser les liens entre l’adopté et ses parents connus. Notez que c’est seulement dans le cas où l’enfant du concubin a été abandonné. D’ailleurs, l’impossibilité d’adopter l’enfant de votre compagnon si celui-ci en a toujours la garde concerne tous les couples qui ne sont pas mariés.
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Je ne comprends pas vraiment pourquoi la loi refuse de laisser quelqu’un adopter l’enfant de son compagnon si celui-ci ne cède pas entièrement les droits. Ce serait pourtant plus facile pour plus d’une famille puisqu’il s’agit quand même d’une meilleure alternative selon moi.