Ah, le devoir conjugal ! Je sais, c’est un sujet dont on n’aime pas toujours parler, mais qu’il faut cependant aborder à un moment ou à un autre. Sincèrement, je n’aime pas trop le terme devoir parce qu’en soi, cela dévalorise beaucoup l’acte de faire l’amour… qui devient une obligation dans un couple marié. Je n’aime pas quand c’est une obligation. Quoi qu’il en soit, les relations sexuelles font partie du mariage et il faut les faire, selon la loi !

Ce qu’en dit vraiment la loi

               D’accord j’ai un peu exagéré en disant que la loi oblige les époux à s’acquitter des devoirs conjugaux et pourtant cela n’est pas prévu par la loi en réalité. En effet, c’est surtout la communauté de vie, en vertu de la loi 215 du Code civil, qui implique les devoirs conjugaux. En effet, vivre ensemble implique donc des devoirs conjugaux.

Je voudrais aussi mettre le point sur l’article 212 du code civil qui stipule que les époux se doivent mutuellement respect et fidélité. Eh oui, c’est la loi qui le dit, pas moi !

Limites et conséquence du manquement

               Le manquement au devoir conjugal peut avoir de nombreuses conséquences. Je cite par exemple le divorce.  En effet, quand l’autre époux ne veut plus avoir des rapports sexuels et que cela rend la vie commune intolérable, et une séparation de plus de 2 ans, le divorce peut être demandé.

               Attention, ce refus de s’acquitter des devoirs conjugaux peut cependant avoir un motif légitime ! L’autre partie ne veut pas par exemple des galipettes à une sauce un peu trop épicée, en d’autres mots des pratiques sexuelles tordues, genre le bondage par exemple.

               Les devoirs conjugaux ont aussi une certaine limite. En effet, la notion de viol n’est pas incluse dans le devoir conjugal. Le conjoint ne peut imposer une relation sexuelle forcée ce qui reviendrait à violer sa partenaire. Cela est peut-être puni par une peine de 20 ans de prison !